Oui, Tyson Chandler rêve de voir un jour son maillot retiré très haut dans le ciel d’une arène NBA. Aux Mavericks, peut-être ?
Si cela semble couler de source pour son ancien entraîneur Rick Carlisle, on ne peut pas en dire autant de Mark Cuban qui a n’a pas jugé bon de le maintenir à bon port l’été dernier. Parti dans l’Arizona, Chandler n’a que très moyennement digéré le manque de confiance affiché par ses dirigeants texans avec lesquels il a notamment remporté le seul titre suprême que compte la franchise en 2011. Depuis, ses allers et venues à Dallas n’ont pas totalement fait l’unanimité, ce qui remettrait en question un possible retirement de son numéro 6 au sommet de l’American Airlines Center. Cependant, lorsque l’on pose la question à Carlisle, la réponse est toute trouvée, celui-ci marqué par le passage du pivot sous ses ordres :
« Nous n’éprouvons rien d’autre que le plus grand des respects à son égard », a affirmé le sosie de Jim Carrey récemment. « C’est mon souhait – même si ce ne sera pas de mon ressort – qu’un jour son maillot soit retiré à Dallas. Je pense qu’il mérite cette considération. Et je sais que Mark (Cuban) a également beaucoup de respect pour lui même si leurs chemins se sont séparés à deux reprises. Pas mal de gens pensent qu’il (Tyson Chandler) ne la mérite pas, mais je crois sincèrement que Cuban en pince pour lui et pour tout ce qu’il a fait pour nous, les fans et moi-même. »
Nous verrons prochainement ce que décidera ce fourbe de Cuban à l’avenir. Une fois Chandler à la retraite – c’est-à-dire dans 3 à 4 saisons, tout au plus – peut-être que les deux hommes enterreront définitivement la hache de guerre et se serreront dans les bras, comme ils l’avaient fait sur la plus haute marche du podium, quatre saisons auparavant. Les deux hommes ne se sont jamais perdus de vue et ce serait mentir de dire qu’ils n’éprouvent pas de l’admiration l’un pour l’autre. En deux années passées sous les couleurs bleutées des Mavs, le Californien de 33 piges a inscrit la bagatelle de 10,2 points et 10,4 rebonds, soit un double-double par soir en 149 rencontres. En dépit de leurs récents différends, si Cuban accepte de l’honorer de la plus splendide des manières, Tyson Chandler rentrerait dans le cercle des joueurs dont le numéro a été retiré alors qu’ils n’ont joué que deux ans ou moins de temps avec la franchise. Pas mal, non ?
- Timberwolves: Malik Sealy, 2
- Cavaliers: Nate Thurmond, 2
- Pelicans: Pete Maravich, 0
- Heat: Michael Jordan, 0
Pourtant, de là à ce que cela devienne réalisable, il y a une belle marge, même pour le Défenseur de l’Année 2012… avec les Knicks. Chandler est loin d’être une légende bien qu’il fut un membre essentiel de l’armada qui a fait tomber la première LeBron James sous les couleurs du Miami Heat. A Mark Cuban de décider si cette éternité sera accordée au bon vieux Tyson mais c’est loin d’être encore gagné.
Source texte : The Dallas Morning News
Source image : Jerome Miron-USA TODAY Sports
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